« Renforcement des capacités des corps enseignants, membres des COPA/COGES et membres du cluster dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’éducation en situation d’urgences. »

Durée prévue

10 mois à dater de la signature.

 
 Couverture géographique: Province du Tanganyika, territoire de kalemie
Population cible 27,225 filles et garçons de 6 à 17 ans (55% de filles), en éducation de base . 525 femmes et hommes enseignants (30% d’enseignantes). 40 membres des COPA et COGES. 30 membres du sous-cluster education .
Budget du programme Part de l’OSC USD 28,940,00 soit 7.54% Part de l’UNICEF USD 354,668.00 soit 92.45% Total USD 383,608.00 soit 100%
Justification du programme
Depuis 2015, la province du Tanganyika est affectée par les différents conflits entre les groupes armés et intercommunautaires, les épidémies de choléra, rougeole, la pandémie de corona virus et catastrophes naturelles. Ces situations ont causé des dégâts importants tant matériels qu’humains en l’occurrence la destruction de 150 /385 écoles soit 38.9% dont 93 écoles par les conflits intercommunautaires et 57 par les catastrophes naturelles laissant 31346 enfants (12356 filles) sans infrastructures scolaires et à haut risque d’abandon dû aux mauvaises conditions d’apprentissage. Ceux-ci viennent aggraver la situation éducative existante car déjà dans le territoire de Kalemie on note 17% d’enfant en âge scolaire en dehors de l’école et 5369 enfants dont 2603 filles utilisés dans les groupes armés. Les indicateurs de base sont très faibles selon les rapports de la promo scolaire 2020-2021, le taux d’inscription des nouveaux entrants est à 61%, le taux de scolarisation est à 55%, le taux d’achèvement est à 40% et le taux d’abandon est à 11%. Il est ressorti bien clairement que les enfants en situation d’urgence sont exposés à la privation de leurs droits fondamentaux et aux violations graves incluant l’atteinte à la vie et à l’intégrité physique (enfants tués, blessés, mutilés), des violences sexuelles, des mariages forcés, etc. Les dégâts causés par les conflits intercommunautaires n’ont pas touché seulement les enfants mais aussi les enseignants dont certains étaient amenés dans les endroits inconnus. Ceci a perturbé le bon déroulement des activités éducatives dans les zones d’urgences suite à l’abandon massifs des enseignants`, l’affectation des nouvelles unités nécessitant un renforcement des capacités sur les modules adaptés au contexte. Les acquis de ces formations amélioreraient les conditions d’apprentissage des enfants et leurs retentions dans les écoles. Pour répondre à ces besoins, Caritas a répondu à l’AMI lancé par UNICEF dont l’objectif principal est « d’assurer un accès et un maintien dans une Education inclusive de qualité dans un environnement sûr et protecteur avec une approche sensible au genre et au nexus humanitaire-développement-paix pour 27,225 filles et garçons de 6-17 ans dans les provinces les plus affectées par les crises dans les sous divisions éducationnelles de Kalemie 2 et 3, province du Tanganyika”. Ce projet se concentrera sur les renforcements des capacités des enseignants, les COPA/COGES et autres acteurs du système éducatif en complémentarité avec les activités d’autres partenaires en charge d’autres volets comme la construction de 36 salles de classes, le tutorat, la rétention des filles à l’école (Cfr paragraphe 2.5).  Dans le cadre de projet PME ESU, Caritas Kalemie Kirungu va coordonner le projet et va assurer les formations des COPA, COGES et autres acteurs de l’éducation et les membres du sous cluster (en collaboration avec les ONG LIPEDEM, AIDES, MEPA qui ont été formés) sur les modules ci-après : Appui psychosocial et Santé mentale, formation sur la réduction des risques des catastrophes en milieu scolaire, appui au développement des plans de contingence dans les écoles, formation sur la paix.  La division de l’EPST Tanganyika1 va assurer les suivis de toutes les activités dans les différentes écoles et communautés ciblées par le projet. IPP Tanganyika 1 va animer les formations sur les modules :  la pédagogie sensible au genre, l’hygiène, la nutrition et la santé. Les entreprises de construction qui seront retenues vont construire 30 salles de classes, 6 bureaux des directeurs, 30 portes des latrines. Notez qu’autour de ces 6 écoles ciblées, 82 autres écoles sont ciblées et ne bénéficieront que des renforcements des capacités des corps enseignants, des membres des COPA/COGES et les distributions des fournitures scolaires aux élèves et les matériels didactiques aux écoles. Toutes fois, il sied de signaler que dans la zone de projet, les activités d’autres partenaires sont en cours avec les partenaires ci-après : NRC : Appui au développement de 50 plans d’améliorations des écoles pour soutenir la politique de la gratuite et assurer la rétention des enfants à l’école ; Vision mondiale : Soutien de la scolarisation de 600 filles finalistes du cycle primaire avec des bourses d’études ; LIPEDEM : Organisation des cours de tutorats en faveur de 868 enfants pour améliorer leurs niveaux ;  SAFEKA : initiation aux métiers de 75 adolescents et jeunes, en dépassement d'âge scolaire ; ONG compagnie de Marie : Prise en charge de la petite enfance à travers l’enseignement préscolaire en faveur de 400 jeunes enfants dans les mêmes zones avec le projet PME-ESU. Un accent devra être mis sur le suivi et évaluation considérés jusque-là comme point faible du programme. Une collecte systématique d’information sur le terrain à travers les visites programmatiques et spot checks devra être de mise. Les données collectées seront désagrégées par sexe, statuts (déplacés internes, retournées), handicapés et par zones géographiques.

"Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans le territoire de Moba"

Bailleur des fonds: CARITAS AUTRICHE

C’est un projet d’appui à la sécuririté alimentaire dans le territoire de Moba. L’objectif global de ce projet est l’amélioration de conditions de vie des ménages accompagnés. Les objectifs specifiques principaux sont : sensibiliser les ménages à l’esprit associatif, augmenter la production agricole par l’accroissement des superficies, accompagner les ménages dans dans la consommation des trois types d’aliments (énergie, protection et construction), acccompagner les ménages dans la gestion durable et la protection de leurs ressources naturelles. Le projet utilise l’approche participative comme méthodologie. Le projet concerne directement 630 ménages des cultivateurs, et indirectement, tous les territoires de MOBA et KALAMIE. Il s’agit des cultivateurs dont l’âge varie entre 18 ans et 60 ans, majoritairement des femmes vivant dans des conditions de vie précaires. Regroupée en association et en Comités Paroissiaux Caritas Développement (CPCD), cette population est habituée à identifier les besoins et défis de développement surtout agricoles. Ainsi préfère-t-elle les changements prioritaires dans l’accroissement des productions agricoles, dans l’encadrement, la transformation et la commercialisation pour hausser le revenu et diminuer la pauvreté. L’insécurité alimentaire, l’accès limité à la scolarisation et aux soins de santé primaires, du aux faibles revenus, sont pourtant des contraintes majeurs auxquelles la population des territoires de Moba et Kalemie est confrontée et qui se posent avec la même acuité que partout ailleurs sur l’ensemble de la province du Tanganyika. Au niveau de la Province du Tanganyika, les diverses Evaluations Rapides Multisectorielles (ERM) réalisées renseignent que “ la situation alimentaire des populations a connu une dégradation sur l’ensemble de la Province et demeure préoccupante, à des proportions différentes selon le nombre des personnes affectées et la sévérité de la crise pour chaque Territoire. Le rapport EFSA de décembre 2017 montre que la proportion des ménages en insécurité alimentaire globale (modérée et sévère) est passée de 77 % en juin 2016 à 85% en décembre 2017, soit une aggravation de 10%. Dans les territoires, on observe le taux le plus élevé des ménages qui vivent dans la situation de l’insécurité alimentaire (76%) dans le territoire de Nyunzu contre 26% dans le territoire de Kabalo. La plupart des territoires qui accusent le taux élevé de la prévalence de l’insécurité alimentaire enregistrent également la plus forte concentration de déplacés et retournés. Il s’agit des territoires de Nyunzu (93,0%), Kalemie (8,7%) et Manono (72,2%). La répartition géographique montre que 3 zones sont globalement en phase d’urgence (Phase 4), notamment les territoires de Nyunzu, Kalemie et Manono où respectivement 45%, 30% et 20 % de la population sont sévèrement affectés. Quant aux territoires de Kabalo, Kongolo et Moba, ils sont en situation de crise alimentaire (Phase 3) La contribution non-financière des groupes cibles est attendue dans la réalisation des champs de démonstrations, dans l’aménagement des quelques pistes de dessertes agricoles, dans la surveillance des activités, etc. Les interventions de Caritas Kalemie dans le domaine de la sécurité alimentaire en territoires de Kalemie, Moba et Nyunzu remontent de 2012, avant les conflits qui ont sécoué la pronvince du Tanganyika. La planification du projet a connu la participation des groupes cibles dans la description de leur cadre de vie de départ, la définition des axes prioritaires en fonction des besoins ressentis. Cette partcipation a été possible grace à l’étude de base participative dite ADA (Auto Diagnostic Assisté) réalisée systématiquement avec les ménages regroupés en Associations Paysannes Agricoles/APA. Les défis activement identifiés par les groupes cibles sont l’accès limité une l’alimentation saine et équilibrée, les faibles revenus des ménages, faibles capacités des femmes à participer aux activités écomiques, l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé, l’habitat précaire. Les populations cibles placent l’accès à l’alimentation et le relèvement des revenus comme changements prioritaires attendus de ce projet. Les groupes cibles ont pris l’engagement d’assurer l’exécution des taches physiques nécessaire à la réalisation de la production agropastorale. La mobilisation de fonds destinés aux crédits pour le développement des activités génératrices des revenus est aussi de l’engagement des ménages à réaliser des épargnes au sein de leurs groupes grâce à l’accompagnement dans le processus d’autopromotion avec l’approche SILC. La répartition des tâches, se fera selon la division de travail acceptée par la société : Les hommes s’occuperont souvent des travaux manuels lourds (dessouchage, labour, construction) et les femmes seront spécifiquement dans les travaux d’entretien des champs, élevages, la transformation et les activités génératrices de revenus( AGR).

"DRIVE (Displaced and Recent Returnee Households Invite Recovery in DR Congo)"

La province du Tanganyika a connu depuis un certain temps des déplacements massifs de sa population suite à des conflits intercommunautaires qui ont causé mort d’hommes et laissant derrière eux des dégâts matériels et humains. Des communautés, par manque de tolérance, se sont plusieurs fois affrontées et attaquées par des guerres causant par la suite une situation sécuritaire précaire. Mais depuis un moment avec l’implication des gouvernements national et provincial, ces mêmes communautés ont allumé le calumet de paix et ont résolu grâce à l’appui des ONGs tant nationales qu’internationales à s’accepter mutuellement et à vivre ensemble comme un seul homme en dépit de leur différence. Ayant vu cette accalmie s’installée dans plusieurs communautés USAID à travers son bureau des affaires Humanitaires, BHA en sigle, a financé un projet  pour la province du Tanganyika que les ONGs CRS-CARITAS ont mené ensemble sur toute l’étendue de la province dans un projet dénommé DRIVE : (Displaced and Recent Returnee Households Invite Recovery in DR Congo) ou (Les ménages déplacés et récemment retournés invitent au rétablissement en RD Congo).
Objectif du programme:
Les ménages vulnérables et en situation d'insécurité alimentaire (HH) dans les zones touchées par le conflit qui approchent de la reprise reçoivent un ensemble intégré d'assistance pour récupérer et améliorer rapidement la production agricole, la sécurité alimentaire et la résilience communautaire, et les HH très vulnérables reçoivent une aide vitale pour couvrir la nourriture immédiate, non -besoins en produits alimentaires (NFI) et en eau, assainissement et hygiène (WASH) dans les zones où les mouvements de population sont actifs.
Nombre total de personnes affectées dans la zone cible: 1 283 204 individus (Tanganyika).
Nombre total de personnes ciblées (individus): 132 000 individus au Tanganyika.
 Objectifs DRIVE par secteur et sous-secteur.
Secteur
Sous-secteur
Cible
Aide agricole
Améliorer la production agricole
84.000 personnes (14.000 ménages) reçoivent une formation sur les meilleures pratiques agricoles (BAP) ainsi que des semences et des outils comme condition de l'assistance alimentaire.
Aide alimentaire
Aide alimentaire conditionnelle
84.000 personnes (14.000 ménages) reçoivent une aide alimentaire conditionnelle liée à l'aide agricole.
Aide alimentaire inconditionnelle
24.000 personnes (4 000 ménages) reçoivent une aide alimentaire inconditionnelle.
Politique et pratique de réduction des risques de catastrophe
Sensibilisation de la communauté
84 000 personnes (14 000 ménages) recevant une assistance alimentaire et agricole reçoivent une formation sur la RRC et une sensibilisation sur l'atténuation des différends fonciers dans le cadre de la formation BAP.
Relance économique et systèmes de marché
Services financiers
48 000 personnes (représentant 8 000 ménages) participent aux activités des Communautés d'épargne et de crédit interne (SILC) pour lancer l'épargne et profiter des opportunités d'investissement.
Abris et établissements (S&S)
S&S NFIs
24 000 personnes (4 000 ménages) achètent des articles non alimentaires S&S essentiels.
WASH
WASH NFIs
24 000 personnes (4 000 ménages) achètent des articles non alimentaires WASH essentiels.
Promotion de l'hygiène
84 000 personnes (14 000 ménages) reçoivent une promotion de l'hygiène sensible au genre, y compris des messages sur la gestion de l'hygiène menstruelle.

"Résilience communautaire"

Code Projet : UNJP/DRC/056/WFP PA N° 094/2021/ Distribution des intrants maraîchers et vivriers, plantules, encadrement technique des ménages/ OSRO/DRC/006

Contexte et Justification

Durant plusieurs années l'Église s’est mise à l’œuvre en vue de participer à l’atténuation des effets qui sont à la base de la dégradation de la vie des populations mais aussi pour réaliser des actions de développement au sein de la communauté. Le Diocèse de Kalemie-Kirungu est une entité ecclésiale qui s’étend sur une superficie estimée à 71.577 km2 constituée de 3 territoires administrative de la province du Tanganyika dont, les Territoires de Kalemie, de Moba et de Nyunzu. La Commission Diocésaine Caritas Développement Kalemie-Kirungu (CDCDK-K) est une structure de l’église Catholique qui accompagne la vision de l’Eglise en apportant du secours d’urgence, s’occuper des œuvres médicales, des projets de développement et d’agir par des actions caritatives, auprès de populations en danger du fait d’une oppression politique, ethnique, économique, de guerre ou de toute autre menace. Forte de ses 16 ans d’expériences (depuis le 08 mars 2006 sous ses propres statuts notariés), elle travaille dans plusieurs provinces de la RDC en partenariat avec des communautés, des Caritas diocésaines et des organisations locales. Pour son fonctionnement, la CDCDK-K recours à sa propre main d’œuvre et à celle des partenaires qui œuvrent ensemble pour la réalisation des différents projets. Depuis octobre 2021, son bureau de Nyunzu met en œuvre un projet conjoint PAM-FAO de résilience communautaire dans la Province du Tanganyika, précisément sur les axes Kabeya Mai, Nyunzu Centre et ses périphéries. Le contexte du milieu d’exécution de ce projet est caractérisé par la dégradation des écosystèmes forestiers, aux conflits intercommunautaires, à l’utilisation des techniques agricoles rudimentaires et à l’insuffisance de semences améliorées En effet, au cours de ces cinq années antérieures le territoire de Nyunzu a été le théâtre des affrontements entre la communauté twa et celle des bantous. Ces conflits ont engendré des déplacements massifs de la population avec une pression accrue sur les écosystèmes forestiers. En plus, l’utilisation des techniques agricoles rudimentaires et l’insuffisance de semences améliorées font que la grande partie des productions est tournée vers la consommation malgré son potentiel agricole. Le pouvoir d’achat des populations paysannes reste faible. Cette faiblesse du pouvoir d’achat réduit la capacité des ménages à prendre en charge le coût des divers services de proximité (santé, éducation etc.). En réponse à cette préoccupante situation, la FAO et PAM se sont installés dans le territoire de Nuynzu pour mettre en œuvre le programme OSRO/DRC/006/NOR « WFP-FAO Resilience Initiative - Strengthening value chains for smallholder farmers in the DRC et collabore avec la Caritas Kalemie depuis 2017 sur un certain nombre des services d’assistance à la communauté vulnérable afin contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des bénéficiaires, de promouvoir la cohésion sociale, l’égalité entre sexes, la paix et la réconciliation. C’est dans ce cadre qu’un protocole d’accord référencé au PA N° 094/2021/ portant sur Distribution des intrants maraîchers et vivriers, plantules, encadrement technique des ménages/ OSRO/DRC/006/NOR et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture pour exécuter les activités ci-après :
• Enregistrement et sensibiliser les ménages bénéficiaires ;
• Préparations des foires aux semences
• Organisation des foires aux semences ;
• Distributions des semences des plantules fruitières
• Distribution des semences de niébés
• Distributions des semences maraichères
• Assurer l’accompagnement et l’encadrement techniques des bénéficiaires.
logo

116, avenue industrielle, Kalemie-province du Tanganyika

République démocratique du Congo

Zones d'intervention

Income Tax Planning

    View Service